Une sélection de ce que j’ai écouté, vu ou lu et qui a marqué ma semaine ou aurait dû ! C’est un bon exercice à réaliser qui permet de mesurer à quel point sur tout ce que nous entendons, lisons, voyons au final on retient assez peu !

Ecouté

  • De l’épisode 405 de Software Engineering Radio sur les bonnes pratiques pour l’IaC (Infrastructure as Code), j’ai surtout retenu le concept de Yak Shaving. J’avais déjà entendu le terme mais je n’avais pas creuser, mais d’entendre l’explication donné a résonné avec ce que mes collègues et moi vivons parfois au quotidien, notamment quand doit justifier un chiffrage ou le temps passé à réaliser une tâche à l’un de nos managers.
  • L’épisode 264 de NoLimitSecu sur Monocypher avec Loup Vaillant m’a particulièrement intéressé d’un point de vue conception et test.

    • La manière dont la bibliothèque a été pensée pour être simple et petite.
    • Les problématiques de tests unitaires d’implémentation d’algorithme de cryptographie.
    • L’occasion de découvrir les nombreux articles et tutoriaux autour de la cryptographie sur le site de de Loup Vaillant.
      • Charles si tu me lis, cela pourrait aussi t’intéresser !
    • Une pensée pour mon collègue Thomas avec ce projet de Metacompilers.
  • L’épisode Thinking of data science initiatives as innovation initiatives de Linear Digression a été l’occasion de découvrir le dilemme de l’innovateur (https://en.wikipedia.org/wiki/The_Innovator%27s_Dilemma)

  • Dans la rediffusion du 13/04/2020 sur les virus (oui c’est de circonstance !) de La Méthode Scientifique, j’ai découvert que les mammifères devait leur placenta aux virus et qu’une partie de notre patrimoine génétique venait de ces derniers. Ils seraient d’ailleurs à cet égard un des moteurs de l’évolution.

  • L’infini des prairies bleues du ciel… oh pardon je m’égare, la rediffusion du 14/04/2020 sur l’Infini (mathématique) de La Méthode Scientifique était très intéressant et matière à réflexion.

  • Autres émissions, source de réflexion en date du 14/04/2020

    • l’épisode du Virus au Carré sur nos biais cognitifs face à l’épidémie : les rappels sur nos (nombreux) biais cognitifs cela fait toujours du bien pour tempérer l’ego. Et c’est un sujet qui intéressera également Thomas !

      • A retenir : La différence entre la liberté d’expression et la légitimité à parler. (Eve Fabre)

    • l’entretien confiné d’Aurélien Barrau par Camille Crosnier : Aurélien Barrau est toujours intéressant à écouter même quand il ne parle d’astrophysique. Je trouve ces propos très pertinents et mesurés. Après j’ai probablement des biais, mais il représente ce que j’attends des propos d’un scientifique. Les propos qu’il tient ici font écho à des réflexions que je me fais en ce moment et j’y ai donc été particulièrement sensible. Aurélien Barrau est un brillant astrophysicien et un scientifique reconnu, mais j’ai cru comprendre que ses positions en dehors de son champ d’expertise peuvent être polémiques sans qu’honnêtement je les connaisse bien. De plus, comme indiqué, j’ai peut-être moi-même un biais, dans la mesure où ces propos on fait écho à des réflexions que je me faisais. Néanmoins, je pense que cette interview mérite d’être écoutée et qu’on réfléchisse un peu à ce qui y est dit.

  • Intéressante Interview de Stuart Russell chez Linear Digressions

  • L’épisode du 16/04/2020 du Virus au carré m’a rappelé 2 choses :

    • La crise actuelle du COVID19 est une crise écologique dans la mesure où le virus a pu contaminer l’homme à cause de la destruction des écosystèmes qui implique notamment une trop grande proximité avec les espèces sauvages et
    • La crise actuelle a un effet immédiat sur la pollution locale mais pas sur le changement climatique dans son ensemble. Et que la vraie problématique pour le changement climatique est que nos actions maintenant auront un effet dans 20 ans : ce sont les futures générations qui auront à gérer les conséquences de nos choix actuels.
      • Avec toujours cette tension entre agir pour le présent en mode pompier ou agir sur le long terme mais pour des effets que l’on ne verra pas immédiatement. Compliqué avec des politiques qui travaillent pour leur réélection et qui veulent des résultats visibles rapidement… mais il faut reconnaître que c’est une responsabilité collective : personne n’aime les cassandres et n’est prêt à faire des sacrifices pour des choses qui sont des menaces lointaines et peu concrète… et ce n’est pas toujours sans raison d’ailleurs et trouver un juste équilibre entre anticiper sans sacrifier le présent n’est pas trivial.
  • De l’épisode 51 du Podcast OffHeap, j’ai surtout retenu que la Spécification d’AsciiDoc va être herbergée par la fondation Eclipse. Cela déjà qu’une spécification d’AsciiDoc va être développé et que le développement de cette spécification va suivre le processus de la fondation Eclipse.

  • L’épisode 177 de PythonBytes propose quelques pointeurs intéressants qu’il faudra que je regarde quand j’aurai le temps :

  • Je travaille beaucoup sur du code legacy au quotidien, l’épisode 363 de Software Engineering Radio sur ce sujet, m’a particulièrement intéressé. Jonathan Bocarra présente sa perspective sur ce sujet et y donne des conseils pour avoir la bonne attitude face à du code legacy (on traduirait par patrimonial en français ?) et sur la nécessité de développer des compétences pour travailler avec ce type de code qui représente une proportion très importante du code avec lequel un.e développeur.se professionnel.le doit faire au quotidien.

    • J’ai retenu :
      • ne soyez pas une victime pleurnichant sur le code dont vous avez hérité et que vous considérez comme le code d’un autre, que cela devienne votre code et votre responsabilité.
      • faites de la documentation utile qui apporte de la valeur
      • ne par refactorer pour vous faire plaisir ou parce que c’est facile, mais parce que cela apporte de la valeur pour l’entreprise : toujours évaluer le ratio coût à refactorer par rapport à la valeur que cela apporte de faire ce refactoring.
      • apprendre à lire le code efficacement.
    • C’est après avoir écouté cet épisode du podcast Corecursive qui en faisait une synthèse que je suis allé chercher et écouter ce podast.

Regardé

Lu

  • J’ai lu cet article sur les DTO sur InfoQ car la question sur l’utilité des DTO est revenue plusieurs fois ces derniers mois dans des discussions avec mes collègues. Je n’ai pas trouvé l’article transcendant mais cependant sa lecture n’a pas été du temps perdu
    • j’ai découvert Payara un serveur d’application dérivé de GlassFish et par la même occasion que J2EE (pardon JEE… pardon JakartaEE), cela a bien changé (cela fait un moment que je suis sur des projets où la stack technique est construite autour de Spring). En tout cas cela a l’air sympa et je me suis dit qu’il faudrait que je trouve un peu de temps pour explorer cela de plus près. Spring c’est très bien, très complet mais également un peu étouffant à force.
    • Je voulais chercher des alternatives à Mapstruct pour réaliser les mappings d’objet à objet pour voir si elle pouvait être intéressante et dans l’article été justement utilisé un autre object mapper, modelmapper.
    • L’article m’a laissé sur ma faim, mais je me suis rappelé que lors d’un échange avec mon collègue Thomas sur ce sujet, il m’avait parlé d’un article de Robert Martin sur la différence entre Structure de données et Objets que j’ai pris le temps de rechercher et lire.

Classes and Data Structures are opposites in at least three different ways.

  • Classes make functions visible while keeping data implied. Data structures make data visible while keeping functions implied.
  • Classes make it easy to add types but hard to add functions. Data structures make it easy to add functions but hard to add types.
  • Data Structures expose callers to recompilation and redeployment. Classes isolate callers from recompilation and redeployment.

Citations

An advanced readers’s picture book of comparative cognition

Citations de la nouvelle An advanced readers’s picture book of comparative cognition dans The paper menageries and other stories de Ken Liu

It has been argued that thinking is a form of compression.

Time’s arrow is the loss of fidelity in compression. A sketch, not a photograph. A memory is a re-creation, precious because it is both more and less than the original.

All parents make choices for their children. Almost always they think it’s for the best.

The universe is full of echoes and shadows, the afterimages and last words of dead civilizations that have lost the struggle against entropy. Fading ripples in the cosmic background radiation, it is doubtful if most, or any, of these messages will ever be deciphered.

Likewise, most of our thoughts and memories are destined to fade, to disappear, to be consumed by the very act of choosing and living.

That is not a cause for sorrow, sweetheart. It is the fate of every species to disappear into the void that is the heat death of the universe. But long before then, the thoughts of any intelligent species worthy of the name will become as grand as the universe itself.

Parmis les références de la nouvelle, je retiens surtout celle-là : Maguire, Phil, et al. “Is Consciousness Computable? Quantifying Integrated Information Using Algorithmic Information Theory.” arXiv preprint arXiv:1405.0126 (2014) (available at arxiv.org/pdf/1405.0126).

The waves

Citation de la très poétique nouvelle The waves dans The paper menageries and other stories de Ken Liu

People change, as a species and as individuals. We don’t know what he would have chosen if he had been offered your choice. But no matter what, never let the past pick your life for you.

Sur mes radars

Les billets, articles, projets, etc. que j’ai entraperçus cette semaine mais que je n’ai pas encore eu le temps d’explorer.